Le 26 mars 1998
Par jill le jeudi 9 juillet 2009, 21:17 - extraits du livre - Lien permanent
Je viens de lire la lettre de Madeleine, la maman de Marie, une amie très chère, et relire ce premier cri, je craque complètement, je n’arrive plus à voir net tellement j’ai des larmes plein les yeux. Je ne souhaite qu’une chose durant ce flot de larmes, c’est de vous voir, toi Philippe, mon Amour, et toi Niels, mon petit cœur adoré.
Tous les deux apparaître devant moi, me prendre par la main, m’enlacer de votre amour, que cet abominable cauchemar cesse une bonne fois pour toute. Je réalise à ma grande déception que ce désir profond est complètement utopique. La vérité est bien là, tristement là. En prendre conscience m’effondre encore. Tout est vrai, tellement trop vrai. Encore ce “plus jamais” qui m’éclate aux yeux, aux oreilles et au cœur. J’achève la lettre de Mado, dans son texte il est écrit qu’il faut parfois souffrir pour grandir. Je le savais déjà, cependant je ne voulais plus grandir, je n’en ressentais plus le besoin surtout si cela implique une telle souffrance. Je pensais que la vie s’était déjà suffisamment chargée de moi et de mon apprentissage pour ne pas me défier une fois encore.